Aucune musique !… La musique peut induire des phénomènes nocifs en particulier sur l’affectif. Si certains l’utilisent comme support, celle-ci doit être de détente, d’apaisement, de relaxation, neutre, non choisie par le patient mais correspondre à sa psychologie. L’utilisation de la musique devrait donc inciter les praticiens à s’informer ou à suivre un séminaire en musicologie. Certains sophrologues utilisent des sons graves, dans la gamme des 80 à 110 Hertz. Les CD du commerce ne sont pas forcément adaptés à toutes les personnes : les mélodies sont parfois crispantes même si l’on fait « semblant » de se détendre. D’autres enregistrements vendus par correspondance – émanant de grands gourous – supportent parfois des messages subliminaux. Méfiance ! Ma qualification de musicien rôdé aux techniques de studio en a fait la triste expérience. Ces messages peuvent interférer avec la thérapie et être profondément négatifs pour tel ou tel patient.
– La première consultation n’a rien de spécifique :
Accueil, contact, explications sur la thérapie et ses techniques, sur le travail personnel, sur les honoraires.
Suivi médical et thérapeutique, anamnèse approfondie sur le motif de la consultation, étude des passé, présent, futur personnels, familiaux, professionnels, des habitudes et pratiques socio-culturelles, voire spirituelles.
Relation de confiance et alliance thérapeute-patient. Disponibilités du patient pour son travail personnel.
– Prise en compte des composantes somatiques de la maladie et des troubles fonctionnels.
– Recherche des fondements psychiques conscients et inconscients qui peuvent influer sur la maladie.
– Travail : Le premier travail sera la réduction des conflits internes.
Partager ses angoisses et ses problèmes conduiront déjà à l’apaisement voire à la guérison.
* Sophronisation de base : outil de base indispensable pour la suite du travail. Toutes les techniques débuteront par elle et c’est dire combien il sera important de la travailler afin d’avancer en gagnant beaucoup de temps. Conscience de son schéma corporel, étude du niveau sophro-liminal. Très fréquemment, une amélioration apparaît déjà avec ce travail de base.
* Relaxation dynamique de Caycedo, du 1er au 4ème degré : il s’agit d’un entraînement (dit réductif) qui permettra un travail phénoménologique, une découverte de l’unité corps-esprit, une ouverture au niveau existentiel
* Sophro-acceptation progressive : visualisation à 2 mois – 1 mois – 1 semaine – 1 jour, afin de mettre le patient « au clair » avec ses problèmes, de faire émerger sa position par rapport à ses troubles et sa motivation par rapport à la guérison.
* Activation intra-sophronique : gestion du stress.
* Vécu des troubles : travail sur les émotions, sensations, relation corps -mental
* Sophro-analyse : travail sur l’esprit – le mental (l’écoute – l’acceptation de la maladie, localisation de la douleur, la dignité)
* Sophro-déplacement du négatif : à l’aide de la respiration, aider mentalement à l’expulsion du négatif
* Sophro-présence immédiate : aider mentalement à s’imprégner de sensations positives
* Sophro-analgésie : remplacer une douleur par une autre sensation moins désagréable, etc.
Conclusion
La finalité du travail sophrologique sur les motivations et l’intégration des symptômes dans le vécu corporel est le contrôle des facteurs causaux ; trouver les avantages de la maladie aide à trouver la cause déterminante et à tenter de la résoudre.
Encore une fois, nous ne laisserons pas de place au charlatanisme et resterons complémentaires de la médecine traditionnelle…