L’étude a été conduite par Maryvonne COAT, Urgentiste, Sophrologue, et Jacques SORET, Chef de Service du SAMU 72 au MANS, accompagnés de Luc MONY Chef de Service de Neurologie au CHU du Mans dans la Sarthe.
Deux groupes ont été constitués :
Un premier groupe de 14 sujets pratiquant la sophrologie prophylactique depuis 5 à 7 ans ;
Un deuxième groupe de 10 sujets témoins méconnaissant cette pratique ;
Les séances dureront de 40 à 45 minutes dans les conditions habituelles de calme.
Enregistrement avant séance de sophrologie, pendant la séance, puis avec évocation verbale simple pendant et après sophrologie :
Contrôles :
– EEG : électro-encéphalogramme sur 3 dérivations standards occipitales, fronto-rolandiques droites et fronto-rolandiques gauches.
– EMG : électro-myogramme au menton
– EDG : électro-dermogramme paume et dos de la main
– ECG : électrocardiogramme
– Mouvements oculaires : (électrodes oculo-temporales gauches)
– Potentiels évoqués tardifs : étude du réflexe gnosique ou reconnaisance d’un son rare (20 % à 2000 Hz dans une cascade de sons situés pour 80 % à 750 Hz), le sujet pinçant les doigts avec électrodes à sa reconnaissance.
Conclusion :
Une meilleure maîtrise chez les sophronisés a été retrouvée, avec une vigilance et une attention plus profondes, plus homogènes, « moins d’effets de surprise » ; une motivation plus profonde et plus grande.
Lassitude et pénibilité importante lors de l’examen chez les « témoins ».
On peut aussi assurer qu’il existe des variations électriques différentes entre les individus sophronisés et les témoins…