La Sophrologie s’étudie en 4 à 5 années. En France, écoles, académies et universités sont agréées et conduisent au Master Supérieur de sophrologie prophylactique (social) ou clinique (prise en charge de malades).
L’autorisation d’exercice est soumise à la détention de la carte professionnelle de l’ordre, enregistrée à la fédération mondiale et remise uniquement après le Master supérieur.
Devant bon nombre de charlatans, le Syndicat National des Sophrologues a créé une cellule de crise – après dépôt officiel de cette profession auprès des tutelles de sciences humaines et médicales – permettant la protection des patients et la demande de l’arrêt immédiat de leur exercice ou la régularisation de celui-ci. Il gère également les détracteurs médiatiques ancrés dans leur savoir cartésien et sourds aux explications comme nous avons pu le constater lors de certaines émissions de TV pourtant animées par des journalistes érudits, réputés, écrivains mais trompeurs quant à leur recherche et leur expérimentation…
Un stage quelconque de sophrologie n’aboutissant pas au Master supérieur ne peut conduire à son exercice légal et à prétendre au titre de sophrologue ou sophrothérapeute, souvent galvaudé.
L’exercice se pratique souvent en cabinet libéral. Certains centres hospitaliers et divers autres ont enfin reconnu la nécessité d’exploiter cette profession et y consacrent un budget, sachant qu’aucune budgétisation officielle n’existe.
L’exercice, selon les cas et la demande des patients, peut se faire isolément (clinique et/ou social) ou en groupe (prophylactique). De toute évidence, les tarifs ne seront pas les mêmes. La durée de la consultation pour un patient est d’environ 1 heure.
En France, la prise en charge n’existe pas. Certaines mutuelles balbutient quelques remboursements.
La Suisse reste pionnière ayant diminué, en parallèle, le remboursement de médications psychotropes et sédatives…